PRS 2018-2028 : Diagnostic Comparé à mi-parcours

Observatoire Régional de la Santé de Bourgogne-Franche-Comté (ORS BFC), octobre 2022.

Le tabagisme est le premier facteur de risque de cancer du poumon. Sur la période 2013-2017, 3 650 personnes sont décédées pour une cause liée au tabac en Bourgogne-Franche-Comté pour un taux standardisé de mortalité de 200,4 pour 100 000 habitants vs 191,8 au niveau national. La Nièvre et la Saône-et-Loire présentent une surmortalité pour une cause liée au tabac (respectivement 219,2 et 266,2 pour 100 000 habitants).

Estimations régionales et départementales d’incidence et de mortalité par cancers en France, 2007-2016 - Bourgogne-Franche-Comté

Santé Publique France, poumon, pp. 66-72, janvier 2019.

Chez l’homme, l’incidence du cancer du poumon en Bourgogne-Franche-Comté est similaire à celle de la France métropolitaine sur la période 2007-2016, avec un taux d’incidence standardisé monde (TSM) à 52,2 pour 100 000 personnes-années. Chez la femme, une sous-incidence peu importante mais significative par rapport à la France métropolitaine est observée avec un TSM régional de 17,1 pour 100 000 personnes-années.
Au niveau départemental, une sur-incidence significative de 15 % est observée en Haute-Saône par rapport à la moyenne nationale chez l’homme et une sous-incidence significative chez la femme de 17 % en Saône-et-Loire et de 11 % dans le Jura par rapport à la moyenne nationale.

Panorama des cancers en France - édition 2024

Institut national du cancer (INCa), 2024.

Ce document publié par l’Institut national du cancer présente une synthèse des données les plus récentes sur les cancers en France.
En 2023, on estime à 433 136 le nombre de nouveaux cas de cancers en France, dont 57 % chez les hommes et 43 % chez les femmes.
Le cancer du poumon est le 2ème plus fréquent après le cancer de la prostate et le 3ème plus fréquent chez la femme après le cancer du sein et du côlon-rectum. Une augmentation préoccupante de l’incidence du cancer du poumon est observée chez les femmes (+4,3 % par an entre 2010 et 2023).

Incidence des principaux cancers en France métropolitaine en 2023 et tendances depuis 1990

Lapôtre-Ledoux B, Remontet L, Uhry Z, Dantony E, Grosclaude P, Molinié F, Woronoff A-S et al. et le Réseau français des registres de cancers Francim, Santé publique France, Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH), n° 12-13, 4 juillet 2023.

En 2023, le cancer du poumon est le deuxième cancer plus fréquent chez l’homme et le troisième plus fréquent chez la femme. Tandis que le taux d’incidence standardisé monde diminue légèrement chez l’homme entre 1990 et 2023 (respectivement 51,8 à 48,4 pour 100 000 personnes-années), le taux d’incidence standardisé monde chez la femme a augmenté passant de 5,5 à 27,5 pour 100 000 personnes-années.

Survie des personnes atteintes de cancer en France métropolitaine 1989-2018 – POUMON

Étude collaborative partenariale entre le réseau français des registres des cancers (Francim), le service de Biostatistique-Bioinformatique des Hospices civils de Lyon (HCL), Santé publique France et l’Institut national du cancer (INCa), Delafosse P et al. Septembre 2020.

Les taux de mortalité et de survie nettes varient selon le sexe et le stade au diagnostic. La survie nette standardisée à 5 ans est plus élevée pour les femmes que pour les hommes (respectivement 24 % et 18 %). Un excès de mortalité est observé au cours de la première année après le diagnostic et de façon plus importante pour les personnes âgées de 80 ans où les comorbidités sont plus fréquentes et les traitements par chimiothérapie globalement moins souvent entrepris.

Prise en compte de la durée et de l’intensité du tabagisme dans l’estimation de la mortalité attribuable au tabac : une nouvelle méthode appliquée au cancer du poumon en France

Grignon M, Renaud T, Traduit par Guerrouche K. . Population, Vol. 75, 2020.

Cet article propose une nouvelle méthode d’estimation de la mortalité attribuable au tabac prenant en compte le nombre d’années durant lesquelles l’individu a fumé et le temps écoulé depuis l’arrêt le cas échéant. Selon ce modèle, la mortalité par cancer du poumon augmenterait de 50 % jusqu’en 2035, avant de se stabiliser. Les simulations montrent que diviser par deux le taux d’initiation chez les adolescents sauverait 20 500 vies au cours de la période 2010-2060, alors qu’un doublement du taux de cessation chez les adultes sauverait 53 000 vies sur la même période. Ce travail permet de quantifier l’intuition selon laquelle les interventions et politiques visant à augmenter le sevrage sauveraient plus de vies à moyen terme que celles visant à prévenir l’initiation.

Estimations nationales de l'incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine entre 1990 et 2018 - Volume 1 : Tumeurs solides : Étude à partir des registres des cancers du réseau Francim

Defossez et al. Juillet 2019.

Avec environ 33 000 décès estimés en 2018, le cancer du poumon se situe au premier rang des décès par cancer chez l’homme et au second rang chez la femme. Les taux de mortalité (TSM) sont respectivement de 34,7 et 14,0 pour 100 000 personnes-années.

L’influence du tabac sur la mortalité en Europe

Janssen F. Population & Sociétés, n° 571, novembre 2019.

En Europe, le tabac a influé sur la mortalité, ainsi que sur les différences entre les sexes et entre les pays. Il explique 28 % de l’écart d’espérance de vie entre les sexes. Dans le Nord-Ouest de l’Europe, l’effet du tabac est en recul chez les hommes, mais n’a pas encore atteint son pic chez les femmes, et leurs mortalités dues au tabac sont proches. Sans le tabac, l’espérance de vie n’aurait pas stagné dans des pays comme le Danemark et les Pays-Bas chez les hommes dans les années 1950-1960, et chez les femmes dans les années 1980-1990, elle aurait augmenté.

Programme pilote de dépistage organisé des cancers du poumon, Référentiel opérationnel

Institut National de Cancer (INCa), juillet 2024.

L’Institut National du Cancer a lancé un appel à candidatures pour un programme pilote de dépistage organisé des cancers du poumon. Ce programme vise les personnes à haut risque âgées de 50 à 74 ans, fumeurs actuels ou anciens fumeurs ayant arrêté depuis moins de 15 ans. Le dépistage se fera par scanner thoracique à faible dose, une technique ayant montré son efficacité pour réduire la mortalité liée au cancer du poumon. Le programme pilote couvrira plusieurs régions de France dont l’objectif est d’évaluer la faisabilité et l’acceptabilité d’un tel dépistage à grande échelle avant un éventuel déploiement national.

Stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030, feuille de route 2021-2025 : des progrès pour tous, de l’espoir pour demain.

Institut National de Cancer (INCa).

Dans le cadre de la fiche action I.13, les programmes de dépistages des cancers seront renforcés grâce aux évolutions organisationnelles et technologiques. Ainsi des dépistages pour le cancer du poumon pourraient être organisés dès lors que des éléments démontreront une balance bénéfice/risque favorable.

Plan national d’action 2020-2024 pour la gestion du risque lié au radon

Autorité de sûreté nucléaire (ASN), novembre 2020.

Environ 4 000 nouveaux cas de cancer du poumon par an et 3 000 décès par cancer du poumon par an seraient attribuables au radon. Dans le cadre de la fiche action n°6, différents scénarios de gestion du risque radon seront identifiés selon différents critères (zone géographique, types de bâtiment, niveaux d’exposition, mode de vie, etc…). L’effet sanitaire de chaque scénario sera évalué en matière de risque de cancer du poumon associé au radon.

Cancer bronchique à petites cellules et Cancer bronchique non à petites cellules, Référentiels nationaux de RCP

Institut National du Cancer (INCa), mars 2015.

Ces documents, réalisés par l’INCa, s’inscrivent dans le cadre du Plan cancer 2014-2019, ayant pour ambitions de donner à chacun les mêmes chances de guérir et de mettre plus rapidement encore les innovations au service des malades. Ces recommandations répondent à l’Action 2.7 : « Définir et diffuser auprès des professionnels de santé et du public les pratiques cliniques de référence ».

Plan cancer 2014-2019 : guérir et prévenir les cancers : donnons les mêmes chances à tous, partout en France

février 2014.

Identifier de nouvelles opportunités de diagnostics précoces du cancer du poumon a été une priorité du Plan cancer 2014-2019, notamment de promouvoir la recherche pour aller vers de nouvelles modalités de dépistages pour les cancers fréquents et/ou graves tel que le cancer du poumon.

Détecter le cancer du poumon par une simple prise de sang : une avancée prometteuse

Communiqué de presse, CHU Besançon, Université de Franche-Comté, 15 avril 2024.

Actuellement, l’examen de référence pour détecter le cancer du poumon est le scanner faible dose, pour lequel la détection précoce reste faible et entraîne de nombreux faux positifs. Des chercheurs du CHU de Besançon ont développé une méthode prometteuse pour détecter le cancer du poumon par une simple prise de sang. Une demande de brevet européen portant sur les biomarqueurs utilisables en biopsies liquides et spécifiques des cancers pulmonaires a été déposée par l’équipe de recherche.

Innocuité, immunogénicité et efficacité sur 1 an du vaccin universel à base de peptides anticancéreux chez les patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules avancé réfractaire : une étude de désescalade de phase Ib/phase Iia

Adotévi O. et al. Journal of Clinical Oncology, Vol. 41, n° 2, septembre 2022.

Cette publication met en évidence les résultats d’un essai clinique évaluant un nouveau vaccin thérapeutique anticancer appelé UCPVax développé par l’équipe Inserm RIGHT / Université de Franche-Comté, ayant pour cible la télomérase, une enzyme responsable de l’immortalité des cellules cancéreuses, retrouvée dans la majorité des cancers. Les premiers résultats mettent en avant son innocuité, sa bonne tolérance et son efficacité. Le développement d’UCPVax se poursuit actuellement.

L’Intelligence Artificielle au service de la médecine pour améliorer l’espérance de vie des patients atteints de cancer du poumon

Projet de recherche FEDERATED-PET, Communiqué de presse, Nice, 7 décembre 2022.

Le projet de recherche « FEDERATED-PET » a pour objectif de mieux individualiser la stratégie thérapeutique des patients suivis pour un cancer du poumon et ainsi d’améliorer la qualité et l’espérance de vie de ces patients. Ce projet implique 8 hôpitaux français, et 4 centres de recherche de renommée internationale (Centre Antoine Lacassagne, Université Côte d’Azur, Inria, 3IA Côte d’Azur). Ce projet utilisera les algorithmes d’intelligence artificielle afin de permettre une analyse « en profondeur » des images médicales, pour en extraire des caractéristiques non visibles par l’œil humain mais potentiellement très informatives sur l’efficacité future des traitements.

Médecine participative : l’exemple du cancer pulmonaire

Scherpereel A, Lépine A, Correspondances en Onco-Thoracique, Vol. I n°1, avril-mai-juin 2020.

La relation médecin-patient connaît une transformation significative, principalement due à la révolution numérique. Cette évolution conduit à une médecine plus participative, où le patient joue un rôle actif dans sa propre prise en charge. Bien que de nombreuses applications numériques soient disponibles, seules quelques-unes ont démontré leur efficacité à travers des études cliniques rigoureuses. Appliquée au cancer du poumon, la médecine participative pourrait augmenter significativement l’espérance et la qualité de vie des patients par son impact à tous les stades de leur prise en charge.

Sybil : un modèle d'apprentissage profond validé pour prédire le risque futur de cancer du poumon à partir d'une seule tomodensitométrie thoracique à faible dose

Peter G. Mikhael, et al. Journal of Clinical Oncology, Vol. 41, n°12, janvier 2023.

Une équipe du Massachusetts Institute of Technology (MIT) a eu recours à l’intelligence artificielle dans le dépistage du cancer du poumon. Un modèle d’apprentissage « Deep Learning », appelé Sybil, a été développé pour prédire le risque futur de cancer du poumon (survenant 1 à 6 ans après le dépistage) à partir d’une seule tomodensitométrie thoracique à faible dose, alors que les modèles actuels nécessitent une combinaison d’informations démographiques, de facteurs de risque cliniques et d’annotations radiologiques.

Résultats de l’essai clinique de phase 3 randomisé (Atalante-1) de Tedopi®, vaccin contre le cancer chez des patients atteints d’un cancer du poumon en résistance à l’immunothérapie

OSE Immunotherapeutics SA, communiqué de Presse, 11 septembre 2023.

Les résultats d’une étude clinique internationale de phase 3 randomisée ont été publiés dans « Annals of Oncology » montrant que Tedopi®, vaccin innovant contre le cancer, améliore la survie globale avec une meilleure tolérance et une meilleure qualité de vie en monothérapie versus une chimiothérapie, chez des patients HLA-A2 positifs atteints d’un CPNPC avancé ou métastatique ayant progressé après au moins 12 semaines après un traitement séquentiel par chimiothérapie et IPC.

Projections de l’incidence du cancer du poumon d’ici 2035 dans 40 pays à l’échelle mondiale : étude basée sur la population

Luo G. et al. JMIR Public Health Surveill, vol. 9, février 2023.

Les données d’incidence du cancer du poumon sur la période 1978-2012 ont été extraites des 126 registres de 40 pays disponibles au Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) ou IARC en anglais. Les taux d’incidence standardisés par âge pour 100 000 personnes années et le nombre de cas incidents ont été prédits jusqu’en 2035 en utilisant un modèle âge-période-cohorte. Les résultats montrent que les taux d’incidence chez les femmes devraient continuer d’augmenter dans la plupart des pays d’ici 2035.

Dépistage du cancer du poumon par scanner faible dose : étude pilote CASCADE, promue par l’AP-HP, financée par l’INCa et le ministère des Solidarités et de la Santé

Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, communiqué de presse, 15 février 2022.

Étude de cohorte prospective lancée en 2022 et s’étalant sur 2 ans, auprès de femmes volontaires fumeuses ou ex-fumeuses, âgées entre 50 et 74 ans et sans symptômes, pour le dépistage du cancer du poumon par scanner faible dose. L’objectif étant d’obtenir des données méthodologiques et organisationnelles manquantes pour la mise en place d’un dépistage organisé.

Cartographie du potentiel Radon à l’échelle communale

Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), 2021.

Le radon est un gaz radioactif, d’origine naturelle, incolore et inodore. Après le tabagisme, le radon est la deuxième cause de décès par cancer du poumon. En Bourgogne-Franche-Comté, plusieurs zones sont considérées à risque. ​La cartographie du potentiel du radon des formations géologiques établie par l’IRSN conduit à classer les communes en 3 catégories (jaune, jaune-orange et orange) selon la teneur en uranium.

De l’air !

Coureault E, Rentler C, Torrecillas C, Bernadelli N. et al. Editions Ellipses, 2016.

La bande dessinée « De l’Air ! » a été initiée par une jeune femme atteinte d’un cancer du poumon et accompagné par le service de pneumologie du Centre Hospitalier Lyon Sud. Conçue pour sensibiliser le grand public au cancer du poumon et briser les tabous autour de cette maladie, la BD raconte l’histoire de Suzy, une patiente atteinte d’un cancer du poumon, et de son parcours de soins. Elle aborde de manière accessible et humaine les différentes étapes du diagnostic, du traitement et du vécu quotidien avec la maladie.

Trek Solid’Air National

ALK France Cancer Poumon, 2024.

Trek Solid’Air est une initiative organisée par l’association ALK France Cancer Poumon. Il s’agit d’un tour de France à pied de 2 500 km, réalisé par des patients atteints de cancer du poumon ALK ou ROS1. L’objectif est de sensibiliser le grand public à ces formes rares de cancer du poumon et de promouvoir l’importance du dépistage précoce. Le trek se déroule en plusieurs étapes, passant par des villes importantes et des centres de lutte contre le cancer. Les participants, malgré leur maladie, démontrent leur résilience et leur détermination à travers ce défi physique.

Mon Immuno® Poumon, premier serious game dans le cancer du poumon

Association Patients en Réseau.

L’association Patients en Réseau, avec le soutien majeur de MSD, a décidé de proposer aux patients atteints d’un cancer du poumon un jeu éducatif innovant au format serious game. Mon Immuno® Poumon est ainsi le premier jeu interactif qui apporte des informations didactiques sur le parcours de soin et la prise en charge sous immunothérapie.

Moovcare® Poumon

Application Internet pour la télésurveillance personnalisée des patients atteints d’un cancer du poumon, Sivan Innovation, 2020.

Dispositif médical de classe I., Moovcare® est une web-application qui permet de détecter au plus tôt les risques de récidive ou de complications pour les patients atteints d’un cancer du poumon. Le patient communique ses symptômes via un questionnaire numérique, permettant à l’équipe soignante et au médecin spécialiste référent d’être alertés en cas de détection d’un risque de récidive ou de complications. Cette détection précoce permet au médecin d’intervenir plus rapidement et d’opter pour les meilleurs choix de traitements possibles.

Batisph’air

Plateforme ressource franco/suisse (anciennement Jurad-Bat), 2023.

Plateforme mise en place dans le cadre d’un projet InterReg France-Suisse, mené par l’Université de Franche-Comté et la HEIEA de Fribourg, en partenariat avec un ensemble de partenaires (IRSN, CEPN, Cerema, CSTB, ARS, ASN, DREETS, DREAL, ATMO-BFC, et le Pôle énergie), ayant pour objectif de mettre à disposition une boîte à outils pour la qualité de l’air intérieur et le radon ainsi que la formation des professionnels en matière de gestion du risque radon.

Infrastructure européenne fédérée pour les données d’images sur le cancer

Fédération européenne pour Cancer Images (EUCAIM), 2023.

L’initiative européenne a pour objectif de créer une infrastructure numérique visant à connecter diverses bases de données d’imagerie médicale à travers l’Europe permettant ainsi aux cliniciens, chercheurs et innovateurs d’accéder facilement à des ensembles de données d’images de cancer anonymisées. L’objectif global étant de favoriser l’innovation et le déploiement de technologies numériques dans le traitement et les soins du cancer, afin de parvenir à une prise de décision clinique, à des diagnostics, à des traitements et à une médecine prédictive plus précis et plus rapides pour les patients atteints de cancer. Une première version de l’infrastructure numérique a été livrée en septembre 2023.

Algorithmes d’investigation, de traitement et de suivi du cancer du poumon

Ministère de la santé et des services sociaux du Quebec, 2021.

Un projet de démonstration du dépistage du cancer du poumon a été lancé le 1^er juin 2021 auprès des Québécoises et Québécois de 55 à 74 ans présentant un risque élevé de développer un cancer du poumon. Le dépistage se fait par la tomodensitométrie axiale à faible dose chez des personnes qui semblent en bonne santé, avant qu’elles ne présentent des signes ou des symptômes de la maladie. Les résultats du dépistage des 3 000 premières personnes qui participeront au projet permettront de prendre des décisions sur la poursuite du projet et éventuellement de son élargissement à d’autres établissements.

Evaluation du projet de démonstration de dépistage du cancer du poumon - Volets des processus de dépistage et d’investigation, des effets sur la santé et de l’offre de soutien à la cessation tabagique

Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), septembre 2024.

Ce rapport présente les résultats du projet de démonstration de dépistage du cancer du poumon par la tomodensiométrie axiale à faible dose du thorax qui visait à suivre les participants sur deux cycles de dépistage, à 12 mois d’intervalle. Ce projet a montré une bonne capacité à détecter les cancers précocement tout en limitant les faux positifs et le nombre d’examens d’investigation.

Évaluation du programme national de lutte contre le tabagisme en France, Documents de travail de l'OCDE sur la santé No. 155

Devaux M, Aldea A, Lerouge A, Dorfmuller Ciampi M, Cecchini M. OCDE, Direction de l’Emploi, du Travail et des Affaires Sociales, Division de la santé, 2023.

Le présent rapport évalue l’impact sanitaire et économique du programme national de lutte contre le tabac 2016-20, en utilisant le modèle de microsimulation de l’OCDE. Maintenu sur la période 2023-50, ce programme permettrait d’éviter environ 4 millions de cas de maladies chroniques, d’économiser 578 millions d’€ par an , l’équivalent de 18 % du budget santé de la région Bourgogne-Franche-Comté, ou encore à 4 % du montant alloué aux soins préventifs en France en 2016. Le coût de ce train de mesures estimé à environ 148 millions d’€ par an est compensé par les économies sur les dépenses de santé à long terme, avec un rendement de 4 € pour chaque € investi.

Dépistage du cancer du poumon : tirer des leçons de la mise en place

Lung Cancer Policy Network, 2022.

Ce rapport s’appuie sur la richesse de l’expérience et des leçons tirées dans la mise en place du dépistage du cancer du poumon au niveau international et met en évidence l’efficacité du dépistage précoce et propose des recommandations basées sur des expériences pratiques pour améliorer les futures initiatives dans ce domaine.

Dépistage du cancer bronchopulmonaire par scanner thoracique faible dose sans injection : Actualisation de l’avis de 2016

Haute Autorité de Santé (HAS), Recommander les bonnes prtaiques, décembre 2021.

Ce document s’inscrit dans le cadre de l’actualisation de l’évaluation HAS faite en 2016 sur la pertinence du dépistage du cancer bronchopulmonaire en France. Un état des connaissances issues de l’analyse critique de publications synthétiques a été réalisé, notamment sur la performance et l’efficacité d’un dépistage par tomodensitométrie (ou TDMfd) dans un processus de dépistage du cancer bronchopulmonaire ciblé sur la population ayant un risque élevé (notamment les populations fortement exposées au tabac).

MOOVCARE POUMON - Avis de la Commission Nationale d’Evaluation des Dispositifs Médicaux et des Technologies de Santé (CNEDiMTS)

Haute Autorité de Santé (HAS), 9 avril 2019.

La CNEDiMTS a estimé, dans son avis du 9 avril 2019, que le service attendu du dispositif MOOVCARE POUMON, logiciel destiné à la télésurveillance médicale des rechutes et complications chez les patients atteints d’un cancer du poumon, en complément d’une surveillance médicale conventionnelle, était suffisant et l’amélioration du service attendu modérée par rapport à une prise en charge conventionnelle seule. La HAS donne donc un avis favorable à l’inscription sur la liste des actes et prestations mentionnée à l’article L. 162-1-7 du code de la sécurité sociale de l’acte « Télésurveillance médicale des rechutes et complications du patient atteint d’un cancer du poumon par le système MOOVCARE POUMON ».

Centre Georges-François Leclerc (CGFL)

Le Centre Georges-François Leclerc (CGFL) de Dijon est un établissement de santé de référence spécialisé dans la lutte contre le cancer en Bourgogne-Franche-Comté. Il fait partie du groupe Unicancer et offre des soins de pointe aux patients sans dépassement d’honoraires. L’établissement se distingue par son engagement dans la recherche et l’innovation, notamment avec une unité de recherche en immunothérapie et une plateforme de radiothérapie préclinique unique dans la région.

Registre des Tumeurs du Doubs

Le registre des tumeurs du Doubs est un registre de population qui collecte systématiquement les informations sur tous les cancers survenus dans une population géographiquement définie (le Doubs). Il enregistre de manière continue et exhaustive, sans double compte, tous les nouveaux cancers diagnostiqués chez les patients domiciliés dans le Doubs, quel que soit le lieu de la prise en charge. Le registre a le double objectif de décrire et de surveiller le risque de cancer. Membre du réseau des registres de cancer français (Francim), il participe à la surveillance épidémiologique des cancers aux niveaux national et international, par la production d’indicateurs d’incidence, de prévalence et de survie.

Espace de rencontre et d'information (ERI) - CHU Dijon

En complément et en interactivité avec tous les acteurs de soin, l’accompagnateur en santé de l’ERI offre aux personnes malades et à leurs proches : un accès à l’information claire et validée sur le cancer, des réunions débats, des ateliers thématiques sur des sujets clés animés par des professionnels, un accompagnement et une écoute, à toutes les étapes de la maladie. L’accès aux ERI est gratuit et ne nécessite pas de rendez-vous, permettant ainsi une grande flexibilité pour les usagers.

Institut Régional Fédératif du Cancer (IRFC) Franche-Comté

L’Institut Régional Fédératif du Cancer de Franche-Comté est un Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) composé par les établissements de santé publics et privés ayant une activité d’Oncologie Médicale et de Radiothérapie en Franche-Comté.  L’objectif de l’institut est d’offrir aux patients la même qualité de soins partout et pour tous en Franche-Comté, en mutualisant les compétences et les moyens médicaux, en harmonisant les prises en charge, et en développant la recherche et l’accès à l’innovation.

ONCOBFC

ONCOBFC est le Dispositif Spécifique Régional du Cancer (DSRC) de Bourgogne-Franche-Comté : il accompagne les professionnels de santé impliqués dans la prise en charge du cancer et met en œuvre les orientations définies par l’Institut National du Cancer (INCa) et l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté. Ses missions s’articulent autour de quatre axes principaux : coordonner l’offre de soins en cancérologie, promouvoir la qualité et la sécurité des traitements, développer l’expertise et l’innovation, et contribuer à l’information et à la formation des acteurs du parcours de santé en cancérologie.

Cancéropôle Est

Le Cancéropôle Est est une structure de coordination et de soutien à la recherche contre le cancer couvrant les régions Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté, regroupant ainsi les acteurs de la recherche en cancérologie de ces territoires. Il joue un rôle important dans la promotion de l’innovation en cancérologie.

Institut de Cancérologie de Bourgogne (ICB)

L’Institut de Cancérologie de Bourgogne (ICB) est une structure spécialisée dans le traitement du cancer, présente dans trois villes de la région Bourgogne : Chalon-sur-Saône, Auxerre, et Dijon. L’institut met l’accent sur un parcours de soins personnalisé, comprenant la définition du traitement et la préparation des traitements dans des conditions sécurisées. L’ICB s’engage également dans la recherche clinique, permettant aux patients d’accéder à des essais cliniques et à des traitements innovants.

Institut national du cancer (INCa)

L’Institut national du cancer (INCa) est l’agence d’expertise sanitaire et scientifique en cancérologie de l’État chargée de coordonner les actions de lutte contre le cancer. L’Institut a pour missions la coordination des acteurs impliqués dans la lutte contre le cancer, la production d’expertise, la définition de référentiels de bonnes pratiques, et le financement de projets de recherche. Il joue un rôle clé dans la mise en œuvre et le suivi des Plans Cancer nationaux.

La ligue contre le cancer

La Ligue contre le cancer est une association française créée en 1918, reconnue d’utilité publique, qui lutte contre le cancer à travers une approche globale de la lutte contre le cancer, en agissant avant, pendant et après la maladie. Elle est le premier financeur non-gouvernemental de la recherche en cancérologie, soutenant des projets visant à améliorer les traitements et la qualité de vie des patients. Elle œuvre pour la prévention des cancers et agit comme porte-parole des malades défendant leurs droits et plaidant pour un meilleur accès aux soins et aux traitements.

Institut du Thorax Curie-Montsouris

L’Institut du Thorax Curie-Montsouris est un centre spécialisé dans la prise en charge des cancers du poumon et autres affections thoraciques. Il résulte d’un partenariat entre l’Institut Curie et l’Institut Mutualiste Montsouris, combinant leurs expertises respectives. Il offre une prise en charge globale et multidisciplinaire, du dépistage au suivi, en passant par le diagnostic et le traitement.

Intergroupe Francophone de Cancérologie Thoracique (IFCT)

L’Intergroupe Francophone de Cancérologie Thoracique (IFCT) est une organisation majeure dans le domaine de la recherche sur les cancers thoraciques en France. Il rassemble des médecins et des professionnels de la recherche médicale spécialisés dans les cancers thoraciques. Sa mission principale est de développer et de conduire des essais cliniques indépendants dans le domaine des cancers du poumon et autres cancers thoraciques.

Association De l'Air !

L’association De l’Air! est une organisation dédiée à la lutte contre le cancer du poumon, créée en 2018. L’association réunit patients, aidants et soignants dans un effort collaboratif pour combattre le cancer du poumon, et milite activement pour la mise en place du dépistage précoce du cancer du poumon et soutient les actions de prévention. De l’Air ! participe aux travaux de la Haute Autorité de Santé (HAS) concernant l’accessibilité et le remboursement des traitements, tout en soutenant la recherche en accordant des bourses pour des projets et thèses en oncologie.

Mon réseau cancer du poumon

Mon Réseau Cancer du Poumon est une plateforme sociale en ligne dédiée aux personnes touchées par le cancer du poumon et à leurs proches. Il s’agit d’un espace d’échange et de soutien permettant aux patients et à leurs proches de partager leurs expériences et de s’entraider. La plateforme offre des informations fiables et actualisées sur le cancer du poumon, les traitements et la vie avec la maladie.

Alk Ros1 France Cancer Poumon

ALK France Cancer Poumon est une association de patients créée en mars 2021, dédiée aux personnes atteintes par des formes rares de cancers du poumon. Ses objectifs principaux sont de faire connaître ces formes rares de cancer, soutenir les malades, favoriser l’accès aux meilleurs traitements et soutenir la recherche.

Cancer Supporters

Cancer Supporters est une plateforme en ligne dédiée aux personnes touchées par le cancer, qu’il s’agisse de patients, d’aidants ou de proches. Espace d’échange et de soutien, la plateforme organise des groupes de discussions thématiques, et met à disposition des informations fiables sur différents types de cancers, les traitements et la vie avec la maladie.