Un diagnostic sur la santé des femmes, des couples et des nouveau-nés bourguignons-francs-comtois a été réalisé en 2017 par l’ORS à la demande de l’Agence Régionale de Santé (ARS). Il se situe dans le cadre de la préparation du Projet Régional de Santé (PRS) 2018-2022, tel que défini par la loi de modernisation de notre système de santé (Art. 58 Loi 1 art L1434-2 CSP). Il donne des éléments de cadrage en lien avec le parcours de santé « Maternité, Parentalité ».
La structuration du diagnostic est composée comme suit :
- Déterminants : données démographiques et conditions de vie,
- État de santé : morbidité, mortalité en période périnatale
- Aide, soins et prévention : offre ambulatoire, offre hospitalière, offre médico-sociale, dispositifs de prévention.
La santé des femmes et des nouveau-nés est conditionnée par de multiples facteurs. Parallèlement à ceux individuels, s’ajoutent les conditions de vie des familles, les comportements de contraception, de consommations de produits psychoactifs, mais aussi l’accès et le recours aux services de santé et médico-sociaux. Les inégalités sociales de santé présentes dès la naissance, ont un impact sur l’issue des grossesses, la santé maternelle et la mortalité périnatale.
Les principaux problèmes de santé pouvant survenir durant la grossesse sont des pathologies telles que le diabète gestationnel (6,5 % des femmes enceintes d’après l’enquête Elfe), l’hypertension artérielle (3,3 %) ou des complications comme les menaces d’accouchement prématuré (5,7 %), qui présentent des risques pour la santé de la mère et de l’enfant à naître. Le taux de mortalité infantile (3,7 décès pour 1 000 enfants de moins d’un an) est en baisse continue dans la région comme en France, sauf pour le Territoire de Belfort où il demeure particulièrement élevé (5,3 ‰).
Pour apporter des réponses appropriées aux besoins des femmes, des couples et des nouveau-nés, divers dispositifs de prévention, de prise en charge sanitaire et d’accompagnement médico-social sont déployés. Leur répartition n’est pas toujours homogène sur le territoire, les écarts sont particulièrement marqués pour les gynécologues-obstétriciens et les sages-femmes.